| J'ai passé une superbe et reposante nuit, bien au chaud (presque trop même) il est vrai que ce matin il ne fait "que" zéro contre moins sept hier. Au programme petite escalade pour atteindre une crête en face de l'ermitage. Alors là c'est un tantinet sportif: les 400m de dénivelé s'avalent sur 1km500 de lacets mais c'est 2 heures et de multiples poses. On redescend de l'autre côté par une pente plus douce. |   |
Adieu l'Assekrem on poursuit dans le Hoggar, nous sommes désormais sur la route du retour. De jour en jour nos bivouacs se rapprocheront de Tam et on perdra de l'altitude pour rejoindre 1700m. Le point d'orgue est passé nous sommes sur le retour et celà se sent déjà: on échange les adresses mails, on multiplie les photos, on prévoit l'enveloppe pour les guides |
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On reprend le chemin vers le bivouac et admirons des gravures rupestres. Chevaux, autruches, gazelles, bovins témoignent d'un passé plus clément. Les décors sont toujours aussi grandioses et ces grandes plaques couvertes de gravures parlent d'un lointain passé où l'homme, déjà présent, jouissait d'une nature plus généreuse. |   |
| Ce soir Mohamed nous fait un gâteau, on prolonge un peu la soirée comme si nous voulions profiter des derniers instants de cette parenthèse dans notre vie de citadins. La nuit est à nouveau très froide avec ses -4°; comme d'habitude le ciel est illuminé d'étoiles et ce soir c'est un festival de poussières d'étoiles qui zèbrent la nuit. |   |
Levé le premier, même avant nos guides, sous les premières lueurs de l'aube je vais faire un tour dans les environs du campement. Le festival de couleurs se donne sans retenue, à nouveau le ciel s'embrase, les roches se teintent, passent du bleu nuit au rouge indigo. Le passage du soleil au dessus des montagnes met fin au kaleidoscope. |
