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Départ 9h00 pour une petite marche de 2h, de nouvelles gravures rupestre et l'étonnant alphabet Tamatchek , les écrits se lisant de gauche à droite. Puis nous arrivons à la halte de midi: une guelta. Ce sont des points d'eau permanents nés de la résurgence des eaux d'infiltration. Alors là, la nature s'éclate. On voit les poissons (et oui! ) venir buller à la surface, les lauriers roses, joncs, tamaris, roseaux, menthes, oseilles rouge-vif occupent les lieux avec exhubérance. |    |
| Nous sommes à l'étape jusqu'à 14h. Au bord de la guelta, à l'abri du vent, on profite d'un pâle soleil voilé par des nuages d'altitude. Audrey cueille de la menthe que je ramènerai à Anne-Marie. Nous reprenons la balade en suivant la guelta sur quelques kilomètres. Les pluies ont érodées le sol jusqu'au socle granitique creusant dans celui-ci de profondes marmites à l'aide des roches emportées. Arrivés au bivouac Audrey, Annaïck et moi dressons notre couchage dans un abri sous roche. Bien nous en a pris car, la nuit, les températures ont encore été fortement négatives. |    |
Le moral au beau fixe, l'évènement nous laisse de glace! Cette nuit certains ont entendus des chacals (des fennecs?) rôder et crier autour du camp. Le 4x4 ne pouvant nous atteindre nous partirons pour les 20km de la matinée avec le repas de midi. Anissa, compte-tenu des problèmes rencontrés mardi, ne viendra pas ce qui mécontente fort Abdallah qui doit lui céder sa place dans le véhicule. Il râle fort considérant que les tas de cailloux qui nous entourent ne valent pas tous ces efforts. |
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Repas à l'abri des acacias aux épines acérées, vent froid mais soleil ardent: on gèle à l'ombre, on brûle au soleil. Aujourd'hui c'est l'Aïd, le grand, la grande fête annuelle du monde musulman, c'est lendemain de jeûne. C'est aussi notre dernier bivouac. |  |
