Balade pédestre dans le massif de l'Assekrem
-6-Amanhidn
 


Voici Amanhidn, l'eau des ânes, un puits qui ne târit pas. Nous nous installons rapidement car, avec l'accord de Mohamed, on vise la visite du "village" ( deux ou trois maisons à l'abri de maigres acacias). L'accueil comme partout ici est chaleureux. Pour l'Aïd les femmmes, comme les hommes, ont revêtues leurs plus belles tuniques mais se sont également apprètées et portent leur plus beaux bijoux pour recevoir et aller visiter  tous les voisins. C'est somptueux, les femmes sont belles, fines, élancées, altières, joyeuses et gaies.  

On nous offre thé, bien sûr, et brochettes de mouton grillé.  C'est une hospitalité sans réticence, spontanée. Le plaisir d'avoir la visite de gens que l'on ne connait pas et que l'on ne connaitra pas mais qui viennent égayer le quotidien. Nos appareils photos fascinent les gosses qui se bousculent et pestent de ne pas être dans l'axe de l'écran. 
 
 On achète quelques objets fabriqués sur place et le soleil déclinant on cherche à rejoindre le camp. C'est peu de dire que nous avons quelque mal à nous orienter! On ramène à Mohamed un gigot de la part de son "cousin" Abd El Rahman, cadeau pour l'Aïd. Le soir au bivouac, Mohamed restera longtemps avec nous, on se couchera tard après avoir échangés des banalités jusqu'à plus soif. 
 

 
 Le soleil se lève sur notre dernier bivouac. Nous partons à 9h pour le village de Mohamed où, après une heure et demie de marche, nous serons accueillis avec toujours la même gentille spontanéité.
Puis c'est le 4x4 pour le retour, nostalgique, à Tam. Ce soir Mohamed nous offre le restaurant, pour nous faire plaisir ce sera poulet-frites!
Les portables sonnent à l'entrée de Tam pour délivrer leur SMS... c'est la fin... j'ai toujours les pieds dans le sable et la tête dans les étoiles.

 



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